Au prix de mon âme
La sublime Amandine est la muse de ce récit fantasmagorique et charnel.
Je suis d’abord surpris par mon calme et par cette sensation soudaine de bien-être. J’ai pourtant bien conscience que la présence de cette sublime créature sur mon lit devrait me troubler. Mais il n’en est rien, cela m’apparaît même tout à fait normal. Mon esprit cartésien m’affirme qu’elle m’est inconnue mais j’ai pourtant cette sensation d’être en présence d’une amante pour qui je n’ai aucun secret. Elle arbore alors un sourire qui m’inonde d’une chaleur intense
Puis je plonge mon regard dans le sien. Contrastant avec mon bouillonnement interne, un frisson parcourt subitement mon échine alors que je me noie dans ses yeux d’une insondable profondeur. Sont-ils le reflet de l’âme comme on se plaît souvent à le dire ? Si oui, j’y distingue une nature fantasmagorique qui transcende l’humanité pour effleurer le divin. Cette chaleur si réconfortante remplit à nouveau mon être me baignant dans un océan de douceur.
Elle rompt alors le silence, me donnant le privilège d’entendre sa voix douce et suave. Le timbre de sa voix me régale de nouveaux délices auditifs. Elle use d’un langage qui m’est inconnu. Bien qu’inintelligible, j’obéis à ses mots. Nul besoin de compréhension, elle s’adresse directement à mon âme. Je m’approche alors du bord du lit et mon esprit se retrouve envahi d’une avalanche de pensées lascives et lubriques, puis une pensée se fait plus forte et me harcèle. Je dois l’assouvir.
D’un geste précipité je défais mon pantalon pour le laisser glisser au sol. Son sourire se fait plus malicieux alors qu’elle bascule sa tête sur le bord du lit. Je révèle alors mon membre le laissant palpiter à seulement quelques centimètres du visage de mon amante. J’observe la dentelle rouge se perdre entre ses cuisses qui s’écartent pour exaspérer mon désir. Je remonte alors doucement sur son ventre et sa poitrine pour m’arrêter sur son cou et son visage offert. Tout mon être est pris d’une excitation insoutenable alors que mon regard replonge dans le sien. Je m’y noie à nouveau. Ses mots inintelligibles ressurgissent et enivrent tout mon être. Ce mystérieux dialecte plie ma volonté. Cette pensée luxurieuse me submerge alors à nouveau. Je ne peux que l’assouvir
Ma verge érigée glisse entre les lèvres humides pour plonger dans la chaleur moite de sa bouche. Sa langue se presse sur mon membre pour tourner autour. J’exhale de plaisir. puis je continue mon chemin jusqu’à sa gorge. Les gémissements étouffés se mêlent à ce cantique mystérieux que cette créature répand dans mon esprit. Je m’agrippe fermement à sa poitrine alors que tout mon corps se raidit de plaisir. Je pousse mon sexe au fond. Je sens sa langue frétiller sur mon pubis et une énergie bestiale s’empare de moi. J’assouvis alors cette pulsion qui me harcèle.
J’entame des va-et-vient puissants. Mon sexe glissant dans sa bouche et sa gorge, je serre son sein droit d’une main pendant que l’autre saisit son cou. Le plaisir est si intense que mes râles rejoignent les bruits mouillés et autres gargouillis pour emplir toute la chambre. Le cantique continue dans ma tête comme si cet être divin m’encourageait. Je lui obéis, baisant sa bouche sans ménagement. La sensation sur mon sexe est indescriptible et se répand dans tout mon être. Mon bassin pilonne ce visage d’une beauté unique. Plus je l’utilise pour assouvir mes pulsions, plus je m’éprends de cette créature.
Ses bruits de gorge comble mon excitation. Sa salive inonde mes boules. Je sombre dans l’univers de cet être libidineux. Je la baise. J’halète de plaisir. Mon sexe glisse rapidement dans l’antre enivrant de sa bouche. Elle devient mon univers. Je me presse sur son visage à chaque assaut de mon membre dans sa gorge. Je deviens sienne. Je veux être sienne.
Puis j’explose. L’orgasme m’imprègne. Je n’avais jamais soupçonné qu’une telle sensation puisse exister. Je me sens submergé d’un plaisir ineffable alors que le temps semble s’arrêter… Je veux qu’il s’arrête… Je jouis ma semence dans sa bouche, chaque saccade secouant mon corps. Cette jouissance me devient insoutenable jusqu’à l’apothéose des sens. Je ne sais combien de secondes ou minutes je reste ainsi, ma verge dans sa bouche, déversant mon fluide et une partie de mon âme. Je profite alors de ce contentement et de cette quiétude après cette tempête d’extase.
Je retire lentement mon sexe de ses lèvres pulpeuses. Je la regarde, mon nectar coulant sur son visage. Ses yeux plongent dans les miens sans un mot, son sourire m’inonde à nouveau de cette chaleur. Je souris aussi et ses mots sortent inconsciemment de ma bouche : “Merci Maîtresse”. Je sais que mon âme lui appartient maintenant. Je ferme les yeux savourant cet état de fait. Puis lorsque je les ouvre à nouveau, ma mystérieuse créature n’est plus là. Mais je sais qu’elle me rappellera quand elle aura besoin de moi et que je m’exécuterai sans faillir.
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