Miroir intime


Modèle : Alice

Miroir intime. Ces deux mots, suivi d’un numéro de téléphone inconnu, étaient soigneusement calligraphiés sur le papier jauni accompagnant cet étrange cadeau. Aussi déconcertée qu’amusée, cette note concise m’inspira quelques pensées libidineuses.

Brûlant soudainement d’un ardent désir, je me retrouvai assise au sol à demi-nue et plaçai le miroir à l’abri entre mes jambes écartées. Mue par une euphorie obscène, je dégainai alors mon smartphone et pris un selfie pour l’envoyer immédiatement au secret expéditeur de ce présent.

Je plongeai ensuite mon regard gourmand dans le reflet de ma propre intimité. Cette perverse contemplation se prolongea de nombreuses minutes qui se changèrent ensuite en heures.

Envoûtée par ma propre intimité, je ne souhaitais plus bouger. Puis le reflet se troubla et une forme phallique et fantomatique apparut derrière la glace.

Je savais que j’aurai dû être choquée, mais cette vision dans le miroir intensifia le feu qui brûlait dans mon bas-ventre. Immobile, les jambes ouvertes et accueillantes, j’attendais.

La mystérieuse forme s’inséra alors en dans le reflet de ma chatte luisante d’excitation, écartant mes douces lèvres et laissant entrevoir la chair rose de mon intimité.

Plongeant profondément, elle se réfugia dans le confort de ce fourreau charnel. Mes gémissements résonnèrent alors que mon sexe devenait le sanctuaire d’une féroce tourmente.

Je jouis avec une intensité jamais ressentie.

Puis une deuxième forme apparut dans le reflet et pressa fiévreusement sur mon petit trou impatient. J’aurai dû réagir, mais je le désirais en moi.

Me profanant, il oeuvra alors avec son complice pour me mener dans une extase encore inconnue où je perdis toute notion de temps et de réalité.

Quand je repris pleinement conscience, je tremblai encore de cette myriade d’orgasmes. Dans mon reflet, je voyais ma mouille qui trempait abondamment mon entrejambe et le sol.

Aussi invraisemblable que cela puisse être, je savais que tout cela s’était réellement passé. Tout doute fut balayé, lorsque je discernai le liquide blanchâtre perlant de mes deux orifices.

Je saisis alors le miroir et le pressa contre ma poitrine, cajolant ce précieux trésor.

Tags :