Friandise sanguine


Modèle : la cognacaise

De légers à-coups font frémir la laisse, attirant ainsi mon attention. Je me retourne en serrant la poignée en cuir dans ma main droite et porte mon regard sur l’attrayante créature à l’autre bout du ruban de cuir. Dans son écrin de résilles et de latex, elle esquisse un sourire espiègle en inclinant tendrement la tête et pointe son index vers un homme à l’autre bout de la salle. Elle joue naturellement de ses charmes afin que je ne lui refuse pas cette friandise. La trouvant si mignonne, je ne peux refuser. J’acquiesce en silence tout en faisant glisser la chaîne de sa laisse sur les deux mamelles rebondies harnachés entre les sangles de cuir de son body. En réaction, elle se cambre tout en gonflant sa poitrine fièrement.

Il n’a fallu que quelques minutes pour qu’elle choisisse son amant de la soirée. Alors que nous nous dirigeons vers cet homme, je jette un coup d’œil furtif en arrière et la vois onduler d’un mouvement hypnotique ses hanches pour me suivre. Arrivé près de notre cible, j’engage aisément la conversation, le premier contact étant toujours facile dans ce genre de clubs libertins. Durant nos courts échanges, ma soumise ne cesse de se mordiller les lèvres, tout en pressant son corps aux courbes avantageuses contre moi. Puis notre nouveau compagnon d’un soir accepte ma proposition, très honoré de passer un moment avec ma créature.

Je lui confie alors la laisse et la clé de la chambre privée. Saisissant fermement la poignée en cuir, il tire vigoureusement et se dirige vers la chambre. Je ne peux contenir un sourire en coin alors que je la vois trottiner maladroitement sur ses talons pour ne pas perdre son équilibre et ainsi suivre le pas décidé de son amant. Quant à moi je rejoins la chambre attenante. Ma soumise ajuste l’ambiance lumineuse de sa chambre pour laisser assez de lumière afin que je puisse observer la scène à travers le miroir sans tain.

À peine entré, cet amant d’un soir se sent pousser des ailes face à cette charmante soumise qui doit lui sembler si bien apprivoisée. Il la tire fermement à lui pour lui lécher ses lèvres pulpeuses et ses joues. Après avoir marqué son territoire de cette inélégante façon, il la guide vers le lit et la pousse sans ménagement. Je devine le gémissement de ma soumise alors qu’elle atterrit sur le dos. Elle fixe son amant et sourit, exprimant toute sa docilité.

Saisissant l’arrière de ses cuisses, et les ramenant vers elle, elle les écarte de manière graveleuse pour donner un premier aperçu de son intimité. Le regard de l’homme se porte immédiatement sur cet entrejambe exhibé dont il va pouvoir jouir et abuser. La protubérance formée par les lèvres intimes se dessinent sous le latex noir. S’offrant complètement dans cette position scabreuse, elle ouvre la bouche et tire la langue. Elle plonge alors dans une ensorcelante obscénité qui a tout autant pour but de l’exciter que de lui révéler ses longues canines affutées.

Rares sont ceux qui mesurent la réalité du danger. Aussi face à ce corps de rêve se mouvant si lascivement et cette luxure à la fois si sensuelle et dépravée, les résistances de notre éphémère compagnon se sont évaporées. Sous le charme de cette créature, il se déshabille et les deux corps entament une danse perverse. L’envoûtant par son attitude si lubrique, elle le désinhibe, le poussant ainsi à plus de sauvageries. Elle entame sa cantique de gémissements pendant que les doigts s’insinuent dans sa chair. Son nectar coulant à flot alors que le membre raidi s’engouffre dans chacun de ses orifices pour exécuter sa besogne mécanique, passant de l’un à l’autre sans retenue.

Tous deux jouissent mutuellement de l’autre avec bestialité. Elle se délecte de ce plaisir charnel, en profitant autant que possible. Puis il pousse un long râle de plaisir, libérant sa jouissance dans sa chatte. Elle l’enlace et enfouit alors ses canines dans la carotide de son amant. Je vois ses yeux se révulser alors qu’elle aspire la vie de son amant, sa friandise de la soirée. Je la devine savourer tout autant le fluide qui asperge son intimité que le sang qui coule sur ses lèvres.

Ainsi rassasiée, la voilà complètement inoffensive. Sans crainte d’une quelconque morsure, je peux maintenant en disposer à ma guise. Ma créature de luxure m’est maintenant toute offerte.